«Nous donnerons 30 jours aux clandestins (Haïtiens) pour retourner volontairement chez eux», déclare Carlos Peña

Les élections présidentielles arrivent à grand pas en République dominicaine. Les partis politiques ont à peu près les idéologies migratoires. Le parti Génération de Serveurs (Gens) croit qu’il faudrait intensifier urgemment les opérations de déportations afin de résoudre le problème de la migration irrégulière en République dominicaine. Ainsi, Peña a déclaré que les clandestins, en particulier les Haïtiens, auront 30 jours pour volontairement laisser le pays voisin.
En effet, Carlos Peña a relaté qu’au moment de son installation en tant que président, il dira à tous les clandestins en République dominicaine qu’ils ont 30 jours pour se retirer volontairement du territoire. Au cours de cette période, à en croire l’homme politique, il n’y aurait pas d’expulsions. Ce qui signifie, à l’échéance, ils procéderont aux expulsions les plus importantes qui aient été réalisées sur tout le continent américain. C’est l’idéologie politique envisagée par le parti Génération de Serveurs.
Peña a également informé que cette mesure est la seule façon de garantir la souveraineté du peuple voisin. D’ailleurs, la mesure concerne particulièrement les Haïtiens sans papiers fuyant la première République noire à cause de la violence des groupes terroristes.
D’autres initiatives ont été proposées par ce groupe de l’opposition. Ces initiatives consistent à renforcer le contrôle des frontières avec une série d’outils technologiques. Ils contribueront à améliorer continûment la surveillance et la présence militaire dans la zone.
C’est ce que le pasteur a laissé comprendre lorsqu’il a dit : «Génération de Serveurs s’engage de construire un mur fonctionnel, par-dessus duquel les forces armées pourront être transportées pour la surveillance de la frontière ; Gens contactera des services par satellite pour qu’il puisse voir en temps réel tout ce qui se passe le long de la frontière et chaque Dominicain aura sur son téléphone portable une application pour accéder aux images satellite».
Bien sûr, il faut noter que ces propositions font partie d’un des axes transversaux de la feuille de gouvernement du pasteur Carlos Peña. Pour que ces mesures s’appliquent, il faudrait que son parti remporte la présidentielle en mai prochain.