Melchie est sans nul doute l’une des meilleures sportives haïtiennes, toutes catégories confondues, selon une courte analyse de Patrice Dumont, l’ancien sénateur de la République. «Depuis Sylvio Cator, aucun/une sportif/ive haïtien/ne n’a pu atteindre la dimension mondiale. Emmanuel Sanon et Ronald Agénor l’ont effleurée, mais Corven, elle, est une sportive de classe et réputation mondiale», explique le journaliste sportif.
L’internationale haïtienne Melchie Daëlle Dumornay bat des records de précocité. Après la victoire de son club, l’OL, face à l’équipe parisienne dans la finale de la D1 Arkema, ce vendredi 17 mai 2024, la native de Mirebalais est devenue la première joueuse haïtienne remportant un trophée dans les compétitions majeures en Europe.
Depuis son arrivée en France dans l’effectif du Stade de Reims le 9 septembre 2021, Melchie ne cesse d’épater le monde du ballon rond par ses performances monstrueuses. Dans un temps record, elle est devenue un élément incontournable dans le onze des rémoises. À seulement 18 ans, plusieurs clubs de renom étaient déjà au chevet de Corventina, dont l’Olympique Lyonnais, club féminin le plus titré.
«Daëlle Melchie Dumornay, en étant titulaire dans le club de football féminin le plus titré du monde, l’Olympique Lyonnais, en y étant championne nationale en France, en atteignant avec cette équipe la finale de la compétition de club la plus élevée du monde (la Ligue des Championnes d’Europe), elle est avant ses 20 ans, une sportive de classe et de réputation mondiales», lit-on sur le mur Facebook de PP.
Dans moins d’une année, la star haïtienne compte deux trophées dans son palmarès, à savoir le Trophée Championne des Championnes et la D1 Arkema. Sans oublier qu’elle va disputer, le 25 mai prochain, la finale de la plus grande compétition féminine qui est la Ligue des Champions.
Gagnera-t-elle la finale face à Putellas et les Barcelonaises du Barça ?
Gagnera-t-elle un jour le Ballon d’Or France Football comme son talent, son intelligence et sa discipline permettent de l’espérer ? Questionne l’ex-parlementaire.
Ce dernier croit : quoiqu’il puisse arriver, elle s’est déjà offert, pour notre pays, le statut de déesse.