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Michel Martelly fait pression pour influencer la composition du futur gouvernement de transition

Près d’une décennie depuis que Michel Joseph Martelly, 56e président d’Haïti, a quitté le pouvoir, il arrive encore à manier la classe politique haïtienne avec subtilité. Selon un article du New York Times mardi 21 mai 2024, Martelly a fait pression sur des dirigeants caribéens et sur ses alliés politiques impliqués dans les négociations pour désigner le futur Premier ministre, en vue d’influencer la composition du prochain gouvernement.

Langaj

Le New York Times a recueilli cette révélation auprès de certains responsables au courant des négociations entamées pour la désignation du nouveau locataire de la Primature.

Ces personnalités ont également confié au quotidien américain que les alliés de l’ex-président au sein du Conseil présidentiel avaient soumis discrètement une proposition réclamant l’immunité au bénéfice des gangs qui sèment la terreur dans le pays.

Toutefois, contacté par le journal, Michel Martelly a nié de telles révélations. «Je nie catégoriquement ces allégations infondées d’ingérence active dans le Conseil de transition», a déclaré le chef des «Tèt Kale», soulignant qu’il n’a jamais eu de relation avec les gangs et n’a jamais parlé d’amnistier quiconque.

Cependant, le journal a également révélé que Michel Martelly a entretenu de bonnes relations avec un ancien policier qui, depuis son évasion du Pénitencier national le le 2 mars dernier, joue un rôle stratégique parmi les cartels criminels opérant en Haïti. Il s’agit de Dimitri Hérard.

En effet, M. Hérard, proche de Michel Martelly, fournit aujourd’hui des conseils à Johnson «Izo» André pour l’aider à mieux organiser sa bande criminelle. Il l’aide également, toujours selon le New York Times, à établir des contacts avec d’autres associations criminelles de la région.

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Michel Martelly nie ses relations avec les gangs, malgré certains faits, comme sa relation avec Dimitri Hérard qui est aujourd’hui un membre important des associations criminelles.

Rappelons que le Canada avait imposé des sanctions au chanteur de «Sweet Micky» pour avoir protégé des gangs durant sa présidence et pour les avoir aidés à s’autonomiser.

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