Le Premier ministre Garry Conille a visité mardi 18 juin 2024 le Conseil électoral provisoire (CEP) dans le but de s’informer sur la situation de cet organe qui aura la responsabilité d’organiser des élections pendant la période transitionnelle.
Alors que les dernières élections du pays remontent à 2016, le gouvernement de transition a pour mission de réaliser des joutes électorales afin de doter le pays d’élus. C’est dans ce contexte que le PM Conille s’est rendu mardi dans les locaux du CEP en vue de s’enquérir de la situation de cette institution qui aura la mission de réaliser des élections conformément à l’accord du 3 avril.
Le Dr. Conille s’est dit engagé à avancer vers l’organisation d’élections honnêtes et crédibles conformément à l’accord du 3 avril, soulignant que le CEP sera un instrument important dans ce chantier. Le locataire de la Primature plaide en ce sens pour un consensus national sur la manière de procéder à la tenue de ces élections.
En réalisant cette visite, le médecin de 58 ans veut envoyer un signal clair sur l’importance du CEP ainsi que son bon fonctionnement. Il promet en outre de mener des consultations afin de s’assurer que les partis politiques, les électeurs et tous les maillons du système soient bien impliqués dans le processus. «Nous allons nous assurer que le CEP dispose des moyens adéquats afin de faire un travail de qualité, et que la population soit en confiance», a assuré docteur Conille.
Alors que l’accord politique du 3 avril prévoit de nouveaux élus dans le pays d’ici le 7 février 2026, M. Conille souligne que le plus tôt sera le mieux si l’on veut respecter cette date. «C’est pour cela que je viens ici de très tôt. Il faut commencer à aborder les problèmes et en chercher des solutions immédiatement», a déclaré Garry Conille, mettant en avant la nécessité pour les techniciens de faire un état des lieux de la machine électorale.
Par ailleurs, le directeur des opérations électorales au sein du CEP, Lemaire Honorat, a salué la visite du PM, soulignant que ce geste témoigne la détermination du chef du gouvernement de renouveler le personnel politique par les élections.
Selon l’accord du 3 avril, le CPT disposait d’un délai de 60 jours après son installation pour mettre en place le Conseil électoral provisoire. Alors que ce délai sera expiré d’ici la semaine prochaine, les conseillers présidentiels n’ont pas encore la formation de cet organe dans leur agenda pour le moment.
