Un pacte de défense mutuelle conclu entre Vladimir Poutine et Kim Jong-un
Le chef de l’État russe, Vladimir Poutine, effectue une visite de deux jours à Pyongyang les mardi 18 et mercredi 19 juin 2024. À l’occasion de cette rencontre officielle, le dirigeant russe et son homologue nord-coréen ont signé un pacte de défense mutuelle contre toute agression occidentale, selon le media anglais BBC.
Cette visite du président russe est suivie de très près en Occident, notamment à Washington. Et comme annoncé par les médias occidentaux, les deux dirigeants viennent de parapher mercredi un accord stratégique prévoyant une défense mutuelle en cas d’agression extérieure contre l’une ou l’autre partie de ce pacte.
Pour le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, ce traité est «le plus fort jamais réalisé», une contribution pour l’accélération de la création d’un «nouveau monde multipolaire», où aucun pouvoir hégémonique ne sera exercé. Alors que pour Poutine, il s’agit d’un «document révolutionnaire».
Par ailleurs, l’homme fort de la Corée du Nord n’a pas manqué d’afficher son soutien publiquement à l’invasion russe en Ukraine depuis février 2022. Son pays «exprime son entier soutien et sa solidarité au gouvernement, à l’armée et au peuple russes dans la conduite de l’opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger la souveraineté, les intérêts de sécurité et l’intégrité territoriale», a déclaré Kim.
En plus de ce document paraphé, plusieurs autres activités étaient au programme à l’occasion de cette visite d’État, la première de Poutine à Pyongyang depuis 24 ans. Après ce passage – inquiétant pour les occidentaux – à Pyongyang, Poutine va se rendre au Vietnam, un allié de longue date de la Russie, les 19 et 20 juin.