Au moins, 96 ressortissants haïtiens ont été interpellés par les autorités de la République dominicaine, dimanche 23 juin. Ces derniers voulaient se rendre aux îles Turques et Caïques à bord de plusieurs petites embarcations. C’est ce que le ministère dominicain de l’Environnement et des Ressources naturelles a rapporté le lundi 24 juin.
La violence accrue en Haïti oblige nos compatriotes à fuir le territoire national. Ils tentent, à maintes reprises, de migrer vers d’autres horizons, malgré les nombreux défis auxquels ils sont exposés. Dans ce climat marqué par l’exode, 96 Haïtiens, incluant six enfants et 20 femmes, ont été interceptés au nord-ouest de la République voisine.
D’après un communiqué ministériel, des gardes du parc qui veillent sur les bubis dans une des cayes Siete Hermanos ont repéré un mouvement inhabituel de personnes dimanche et l’ont rapporté à leurs supérieurs. En recevant l’information, l’équipe de l’Environnement et deux membres de la marine sont intervenus sur les lieux pour les suites nécessaires, a expliqué Juan Guzman, chef provincial de l’Environnement de Montecristi.
Lorsque la présence d’enfants et de femmes a été confirmée, l’hypothèse selon laquelle le groupe représentait une menace a été écartée. Selon Guzmán, ces individus interceptés avaient l’intention d’atteindre les îles Turques et Caïques, territoire d’Outre-mer dépendant du Royaume, situé au nord de notre île, après avoir commencé leur voyage au Cap-Haïtien.
Il a mentionné qu’un premier groupe de 40 ressortissants a été déplacé à Montecristi dimanche soir, et qu’un autre groupe de 56 a été transféré sur un navire plus grand, hier lundi, afin de retourner dans leur pays d’origine.