La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, s’est renforcée ces dernières jours en tant que possible remplaçante du président américain, Joe Biden, au cas où celui-ci renoncerait à sa réélection en raison de sa performance fatale dans le débat contre l’ancien président républicain Donald Trump. Plusieurs leaders démocrates se sont montrés sceptiques quant à la victoire de Biden à la prochaine présidentielle en raison de son âge avancé. Il s’agit d’un facteur non négligeable pour les électeurs.
Kamala Harris a eu une faible popularité tout au long de son mandat et sa candidature à la présidentielle ne semblait pas être une option réaliste jusqu’à l’échec de Biden la semaine dernière, qui est apparu dans le débat vieilli et désorienté. Cette contre-performance a suscité bon nombre d’inquiétudes quant aux aptitudes de Biden à briguer un second mandat à 82 ans.
La vice-présidente de 59 ans a non seulement en sa faveur d’être le successeur naturel de Biden, mais les enquêtes d’intention de vote la placent également devant les autres visages populaires du parti et elle hériterait de toute la structure de la campagne puisqu’elle est déjà la vice-présidente désignée.
De surcroît, selon un sondage de CNN publié récemment, Harris aurait une meilleure performance électorale face à Trump que Biden, même si le républicain l’emporterait dans les deux cas.
Dans un duel entre Biden et Trump, le républicain l’emporterait avec 49 % des voix contre 43 % pour le démocrate. Si le candidat était Harris, 47 % déclarent qu’ils voteraient pour Trump et 45 % pour elle.
Bien que sa nomination soit assurée après avoir remporté les primaires, Biden n’est pas encore le candidat démocrate officiel pour l’élection présidentielle du 5 novembre et attend que le parti l’officialise avant sa convention nationale en août.