La structure «Combite pour la Paix et le Développement» (CPD) a insisté sur la nécessité d’une assistance psychologique en faveur de la population notamment en faveur des personnes vivant dans les camps de déplacés en raison de la violence armée. Une étude menée en avril 2024 par cette structure révèle des soucis alarmants liés à la santé mentale en Haïti et présente un tableau de la situation de ces personnes vulnérables évoluant dans des camps de fortune.
L’organisation, en partenariat avec divers partenaires, a organisé mercredi 10 juillet 2024 un atelier sur la protection des personnes vivant dans les sites des déplacés.
Le directeur exécutif du CPD, Fritzner Pierre, a fait savoir que plus de 580 mille personnes sont déplacées et dépourvues de tout moyen de subsistance, seulement pour le mois de juin. Il a déploré les conditions d’existence des personnes dans les camps. Il a donc sollicité l’accompagnement des autorités concernées en leur faveur.
Les personnes vivant dans les camps des déplacés sont livrées à elles -mêmes, soutient pour sa part la déléguée de la ville de Port-au prince. Marie France Jules a déploré qu’en raison de leur vulnérabilité, des jeunes filles sont sexuellement abusées.