Plus de 70 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur le camp de déplacés d’Al-Mawasi dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé samedi 13 juillet le ministère de la Santé du gouvernement de Hamas.
Alors que les médias israéliens ont fait savoir que le raid visait la branche armée du Hamas Mohammed Deif, l’un des responsables les plus recherchés par Israël, le bureau du Premier ministre israélien a rappelé que Benjamin Netanyahu avait «donné, au début de la guerre, une instruction permanente pour éliminer les hauts dirigeants du Hamas».
Située sur la côte entre Rafah et Khan Younès, la zone d’Al-Mawasi avait été déclarée zone «humanitaire» par Israël, en théorie sûre pour les déplacés.
Selon l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, Unrwa, environ 1,5 million de personnes se trouvent dans l’ensemble d’Al-Mawasi.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a précisé que la frappe de ce samedi a touché la partie d’Al-Mawasi dans le secteur de Khan Younès, dénonçant un massacre odieux, faisant plus de 70 morts et 289 blessés.
Selon les informations rapportées par les autorités à Gaza, cette dernière semaine, au moins quatre écoles abritant des déplacés ont été visées en quatre jours par des frappes, faisant environ une cinquantaine de morts.
Entrée dans son dixième mois, la guerre avait été déclenchée le 7 octobre 2023 suite à une attaque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël. Cet assaut avait coûté la vie à quelque 1195 personnes, en majorité des civils, selon les données officielles israéliennes.
En réaction, Israël a promis de détruire le Hamas et lancé une offensive ayant fait au moins 38.443 morts, en majorité des civils, d’après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.
