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Comme des cabris, des prisonniers transportés de Carrefour à Petit-Goâve

La question des droits humains disparaît peu à peu en Haïti. Mercredi 17 juillet 2024, des prisonniers qui se trouvaient à la prison civile de Carrefour sont transportés, comme des cabris, vers la ville de Petit-Goâve. Tors nus, pieds nus, ces détenus sont transférés dans un autre centre carcéral par voie maritime.

Langaj

Une fois de plus, les autorités montrent leurs faiblesses, et laissent la population seule face aux terroristes au niveau de Carrefour. En effet, le haut commandement de la Police nationale d’Haïti préfère abandonner la prison civile au lieu de sécuriser cette commune en proie à la violence des terroristes.

Nous ne sommes pas sans savoir que, depuis des mois, les autorités policières ont perdu complètement le contrôle de la commune de Carrefour, Mariani, Lambi, Merger, Gressier. À plusieurs reprises, les gangs ont menacé d’assiéger cette prison et de libérer les prisonniers. En ce sens, les autorités policières ont dû vider les lieux accompagnées des détenus avant l’assaut.

Dans cette même journée, un deuxième contingent de policiers kényans a foulé le sol de Jean-Jacques Dessalines dans le cadre de la mission d’appui à la sécurité. Prizon sivil la se dènye kote ki te rete vrèman polisye nan Kafou, si yo vin retire prizonye yo, kisa yo di popilasyon an fè nan ka sa», se demande un quadragénaire.

Langaj

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