Suite à l’annonce de Joe Biden dimanche 21 juillet de se retirer de la course présidentielle aux États-Unis, Kamala Harris, la favorite pour être intronisée à l’investiture démocrate, devient la nouvelle cible des attaques du camp des républicains. Seulement quelques heures après le retrait de Biden, plusieurs accusations ciblant l’actuelle vice-présidente américaine ont déjà été lancées, selon la presse internationale.
À peine quelques heures après l’annonce de Biden, les républicains ont partagé un premier spot de campagne, ciblant directement Kamala Harris. Dans cette vidéo, ils présentent la vice-présidente comme étant trop laxiste sur l’immigration illégale, remontant même jusqu’aux années où elle était ministre de la justice en Californie pour justifier cette accusation.
Dans un second spot publié, toujours dimanche, les républicains accusent Harris de complicité dans la dissimulation du déclin mental de Joe Biden. Ils l’accusent également «d’avoir détruit le rêve américain» en étant la force motrice derrière les politiques de l’administration démocrate.
Toutefois, si l’âge était un levier important dans la stratégie des républicains pour contrecarrer Joe Biden, face à Harris, 59 ans, cet angle d’attaque ne tient plus la route. Du même coup, l’âge de Trump, 78 ans, entre dans le collimateur des démocrates.
Si les républicains comptent se pencher sur l’immigration illégale pour attaquer Kamala Harris, les démocrates, de leur côté, vont faire de l’âge de Trump un élément important à exploiter en sa défaveur, comme c’était le cas pour Trump avec Joe Biden.
Pour l’instant, malgré le fait que des voix importantes se soient déjà élevées en faveur de la vice-présidente pour remplacer Biden à la course, rien n’est encore officiel. On connaîtra officiellement le ticket démocrate lors de la convention nationale du Parti qui se tiendra du 19 au 22 août prochains à Chicago, en Illinois.