Suspendu par l’ONU pour harcèlement sexuel, Jean Chevalier Sanon usurpe des titres pour étendre sa notoriété
Alors qu’il a été sanctionné par l’Organisation des Nations-unies depuis 2022 pour des infractions sexuelles, Jean Chevalier Sanon, ancien vice-président du Comité national paralympique haïtien, continue d’accumuler les infractions en usurpant des titres et en manipulant la situation à son avantage. M. Sanon a récemment envoyé une correspondance au Comité international paralympique (CIP), affirmant que les membres du Comité national paralympique haïtien (CNP-haïtien) sont suspendus pour des activités illicites. Par conséquent, il prétend être la seule personne légitime pouvant assurer la présidence par intérim de la structure.
Pour couper court à cette démarche frauduleuse, Readforby MILFORT, président du CNP-haïtien, a contacté la rédaction de TripFoumi Enfo afin d’attirer l’attention des autorités compétentes du pays sur ce dossier si urgent. Le CNP-haïtien dit condamner fermement les actions malhonnêtes de Jean Chevalier Sanon, qui prétend avoir le droit d’écrire le CIP en usurpant le titre de président actuel dudit comité. Cependant, Jean Chevalier a été sanctionné par les Nations-unies pour abus sexuels, attouchements, harcèlement sexuel et abus d’autorité.
Le responsable nous a confié qu’après avoir pris connaissance de ces sanctions, le comité avait rapidement convoqué une réunion du conseil pour débattre du sort de l’usurpateur. Lors de cette réunion, le Conseil avait également décidé de suspendre Jean Chevalier Sanon jusqu’à nouvel ordre. De plus, une commission d’enquête composée de cinq membres avait été mise en place pour examiner les graves accusations des Nations-unies à son encontre. Les commissaires ont acté, sans détour, la suspension permanente de Jean Chevalier Sanon de toute participation aux activités paralympiques dans le pays.
Toutefois, le Conseil avait veillé à ce que ce rapport lui soit communiqué pour qu’il puisse exercer son droit de recours. Le délai imparti pour le recours étant écoulé, il a été démis de ses fonctions. Malgré cela, Jean Chevalier Sanon continue d’usurper des titres. Il organise des réunions et envoie des courriels au CIP sans autorisation du reste du groupe. Selon les lois haïtiennes en vigueur, de tels actes sont des infractions prévues et punies par le Code pénal haïtien en son article 224.
Donc, pour les faits reprochés à Jean Chevalier Sanon et en lien avec l’usurpation de titre, il devrait comparaître devant la justice haïtienne pour être jugé et pour purger sa peine conformément à l’article 224 du Code pénal. Les infractions de ce type seraient prises très au sérieux en Haïti et passibles de sanctions sévères en vertu de la loi, si seulement le système judiciaire était assez puissant.