Affaires BNC : le BSA appelle au retrait des autorités indexées
Dans une note publiée vendredi 26 juillet 2024, le Bureau de suivi de l’accord de Montana (BSA) a mis en avant un ensemble d’accusations visant les autorités de la transition tels que : détournement des fonds de l’intelligence, marchandage du poste de Premier ministre, demande de pots-de-vin au président du Conseil d’administration de la BNC, entre autres. Face à l’ensemble de ces allégations de corruption, la structure exige le retrait des autorités indexées.
Les membres du Conseil présidentiel de transition sont régulièrement impliqués dans des scandales de corruption, a dénoncé le BSA qui souligne que le gouvernement n’a jusqu’ici envoyé aucun signal clair quant au rétablissement de la sécurité.
Par ailleurs, le BSA appelle les secteurs organisés de la société haïtienne à s’unir en vue de s’opposer aux dérives du CPT et du gouvernement. Il demande aux parties prenantes d’exiger la publication, l’application et le respect de l’Accord du 3 avril qui fixe les consignes pour le respect de l’État de droit.
En ce qui concerne les scandales de corruption impliquant des membres de la transition, le BSA demande aux structures organisées de la société d’exiger le retrait des autorités indexées afin de faciliter le travail de la justice ; la conduite d’une enquête administrative urgente afin d’identifier, juger et sanctionner les corrompus dans le CPT, dans le gouvernement et dans l’administration publique en général ; la mise en place de tous les organes de la transition.
La structure appelle les membres qui ne sont pas impliqués dans les scandales à réagir en expliquant à la population ce qu’ils entendent faire pour faciliter le travail des enquêteurs et de la justice, soulignant que leur silence sera perçu comme une complicité.
Le BSA a décidé de monter au créneau suite au scandale de corruption impliquant les Conseillers présidentiels Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, et Emmanuel Vertilaire. Ces derniers auraient exigé une somme d’argent au président sortant du Conseil d’administration de BNC, Raoul Pierre-Louis, pour le maintenir en poste.