Diplomatie : important échange de prisonniers entre Moscou et Washington
Les États-Unis d’Amérique et plusieurs autres pays occidentaux ont procédé jeudi 1er août à un important échange de prisonniers. Les anciens détenus ont atterri vendredi à leurs destinations respectives, selon la presse internationale.
Aux États-Unis, les ex-détenus ont été accueillis par le président Joe Biden, la vice-présidente Kamala Harris, ainsi que leurs proches. La scène a été retransmise en direct de l’aéroport de la base militaire d’Andrews, non loin de la capitale Washington.
Seize citoyens occidentaux étaient concernés par cet échange, qualifié d’historique par Joe Biden. L’ancien marine Paul Whelan, le journaliste du Wall Street Journal, Evan Gershkovich, condamné à seize ans de prison il y a deux semaines, ont été, entre autres, échangés.
Cet échange est perçu comme une grande victoire politique pour Joe Biden. «Leur calvaire est fini», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avant d’aller accueillir les ex-détenus.
Parallèlement, dix Russes, dont deux mineurs, ont été concernés par cet échange qui s’est bouclé en Turquie, sur le tarmac de l’aéroport d’Ankara.
Comme à Washington, le président Vladimir Poutine s’était également rendu sur place pour recevoir les anciens détenus russes à Moscou. Tapis rouge déployé, des soldats rangés au garde-à-vous, fusils à la main, l’homme fort de Russie a reçu les anciens prisonniers en grande pompe.
Toutefois, si certains voient dans cet échange un acte historique, d’autres vont à l’encontre. Certains républicains se demandent si Moscou ne va pas continuer à emprisonner des citoyens américains pour les utiliser ensuite comme monnaie d’échange. À Kiev, c’est également la même interrogation.
Soulignons qu’après les États-Unis, l’Allemagne, la Norvège, la Slovénie et la Pologne sont les autres pays occidentaux qui avaient également pris part à cet échange.