Malgré la présence de policiers kényans en Haïti, les bandes criminelles continuent de semer la terreur au sein de la population. Leur expansion territoriale et leurs actes destructeurs ont suscité l’indignation du ministère de la justice et de la sécurité publique, qui a déclaré avoir donné des instructions formelles aux forces pour contrer cette menace grandissante.
En effet, le MJSP dit avoir constaté une augmentation de la violence perpétrée par des gangs armés dans diverses régions du pays, causant des pertes tragiques parmi la population de Cabaret, Arcahaie, entre autres. Les récents actes criminels ont contraint de nombreuses familles à fuir leur maison et/ou leur zone, accentuant ainsi la crise humanitaire. Ce qui devient une préoccupation majeure du gouvernement de transition aux côtés des enjeux sécuritaires.
Le ministère, à travers son communiqué, a exprimé son indignation face aux récents événements funestes, y compris l’incendie du bureau des douanes de Ganthier, l’attaque contre l’Institut Montfort de la Croix-des-Bouquets, et d’autres actes de violence. «Des instructions claires ont été passées aux forces pour palier à cette situation de terreur et rétablir la paix publique. C’est pour le ministère un impératif pour que la population haïtienne puisse vaquer à ses occupations en toute sécurité», a-t-il poursuivi.
Mais, pour ce faire, ledit ministère a invité «la population à se mobiliser aux côtés de la Police nationale d’Haïti pour lutter contre les groupes terroristes qui entravent leur sécurité». Dans le cadre de l’état d’urgence sécuritaire, les autorités compétentes sont chargées de poursuivre en justice les criminels et leurs complices pour garantir la sécurité de tous.
