Le Conseil présidentiel de transition se donne le mois d’août pour finaliser la formation du Conseil électoral provisoire (CEP), a annoncé lundi 12 août, Frinel Joseph, Conseiller présidentiel et responsable du chantier des élections. Cet ultimatum intervient alors que plusieurs secteurs ont peine à désigner un représentant au CEP après plus d’un mois du lancement du processus.
Lors d’une intervention sur Magik 9 lundi, le conseiller présidentiel Frinel Joseph a mis en avant la nécessité de finaliser la mise en place du CEP avant le mois de septembre. «On ne doit pas passer le mois d’août sans la mise en place du CEP», a déclaré fermement M. Joseph, soulignant l’importance de cette étape pour l’organisation des prochaines joutes électorales.
Par ailleurs, le conseiller a fait remarquer qu’un plan a été mis en place par le CPT en vue de faire face aux défis majeurs posés par la difficulté de certains secteurs de choisir leur représentant. Toutefois, il se montre optimiste quant à la capacité de ces acteurs à vider leurs différends.
Lancé officiellement le 8 juillet 2024, le processus de formation du CEP se heurte à de grandes difficultés. Après plus d’un mois, certains secteurs n’ont toujours pas désigné leur représentant alors que d’autres ont proposé plusieurs candidats, compliquant ainsi la finalisation du processus.
En se basant sur les difficultés habituelles lors de la mise en place du CEP, M. Joseph a souligné la nécessité de la mise en place d’un Conseil électoral permanent. «Si le CEP était permanent, les élections seraient mieux organisées et les préparations seraient simplifiées», a-t-il avancé, mettant en avant la querelle des secteurs à chaque cycle électoral.
Les deux grands chantiers de la transition sont d’abord le rétablissement de la sécurité et ensuite la réalisation des élections. La lenteur constatée dans ces chantiers laisse planer des doutes quant à la possibilité de respecter l’accord du 3 avril qui prévoit des élus à la tête du pays d’ici le 7 février 2026.