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Le Groupe de médias indépendants et solidaires réagit à l’arrestation du journaliste Banatte Daniel

Le Groupe de médias indépendants et solidaires (GMIS) a publié un communiqué samedi 17 août relatif à l’arrestation du journaliste Banatte Daniel. Dans son texte, le GMIS a condamné avec véhémence l’implication du journaliste Banatte Daniel dans une telle affaire. Il critique la présence de corruption et de gangs dans la société, appelant ainsi à une surveillance plus stricte des contenus médiatiques pour préserver l’éthique journalistique.

Langaj
Le Groupe de médias indépendants et solidaires réagit à l'arrestation du journaliste Banatte Daniel

Le GMIS dit prendre connaissance de l’arrestation du journaliste Banatte Daniel à Clercine, dans un hôtel. Selon ce que la Police nationale d’Haïti rapporte, il détenait illégalement des armes et était en compagnie d’un membre de gang. «Nous, GMIS, condamnons fermement cet événement. Nous le jugeons préjudiciable à la profession journalistique. Par conséquent, nous présentons nos excuses au peuple haïtien pour cet acte répréhensible.»

Frustré et indigné, le groupe a montré que de nombreux journalistes intègres pourraient être mal jugés en raison des actions imprudentes de Banatte. Le comportement du journaliste, motivé par des besoins de subsistance, ternit la réputation de la profession journalistique. C’est pourquoi, dans son communiqué, il a rappelé au peuple haïtien que «Manman fè pitit, li ba l tete, men li pa fè santiman l».

En effet, le GMIS encourage les responsables de médias à exercer une surveillance attentive sur les contenus diffusés par les journalistes afin de préserver les valeurs, l’éthique et la moralité de la société. Le communiqué du GMIS a souligné le dilemme des journalistes honnêtes, contraints de travailler dans un environnement corrompu, mettant en avant la nécessité d’une action plus proactive des autorités pour lutter contre ces problèmes.

Le GMIS a salué l’opération de la PNH et appelle à une action plus proactive de la part de l’institution, de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) et de l’Unité centrale de renseignements financiers (UCREF) pour surveiller de près l’activité des journalistes et des responsables de médias. La corruption, omniprésente dans divers secteurs de l’État, demeure souvent dissimulée. Le GMIS affirme son refus total de collaborer avec toute personne impliquée dans le vol, les gangs ou la corruption, soulignant son engagement envers l’intégrité et la transparence.

Langaj

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