L’actuelle vice-présidente des États-Unis d’Amérique, Kamala Harris, a officiellement accepté l’investiture du Parti démocrate jeudi 22 août 2024, au dernier jour de la convention nationale du Parti démocrate, à Chicago. Harris est désignée par les délégués démocrates pour affronter Donald Trump à la présidentielle américaine du 5 novembre prochain.
«Au nom du peuple, au nom de tous les Américains, peu importe leur parti, leur race, leur genre. Au nom de ceux qui travaillent dur, poursuivent leurs rêves et veillent les uns sur les autres, au nom de tous ceux dont l’histoire ne peut s’écrire que dans la plus grande nation du monde, j’accepte votre nomination pour devenir présidente des États-Unis», a lancé la femme de 59 ans face à une foule tonitruante, rapporte la presse américaine.
«Je promets d’être la présidente de tous les Américains», a-t-elle martelé au dernier jour de cette convention historique, selon les observateurs. Cet évènement a attiré au moins 20 millions de téléspectateurs chaque soir, durant les quatre jours.
Depuis le retrait de Joe Biden pour faire place à Harris, le Parti démocrate est en constante progression. Les derniers sondages montrent une légère avance de sa candidate sur Donald Trump. Toutefois, les démocrates ne se jugent pas favoris.
Le scrutin se déroulera le mardi 5 novembre prochain aux États-Unis. Kamala Harris dispose de 74 jours pour convaincre les Américains sur des thèmes cruciaux, tels que l’immigration, l’économie, la guerre à Gaza, entre autres.
Donald Trump, le candidat républicain, de son côté, toujours égal à lui-même, continue d’attaquer sa rivale démocrate. Jeudi, il a déclaré qu’Harris voulait faire basculer l’Amérique dans le communisme, alors qu’il était en déplacement dans l’Arizona, un État frontalier du Mexique.