Paris et Washington ont livré des véhicules blindés aux autorités haïtiennes pour intensifier la lutte contre les gangs. À la réception des matériels, le commandant Godfrey Otunge a envoyé un avertissement aux terroristes. Il a souligné la coopération renforcée entre les forces spéciales kényanes et l’équipe SWAT haïtienne.
Le vendredi 23 août 2024 a marqué une avancée significative dans la lutte contre les fossoyeurs d’Haïti, grâce à la réception de nouveaux équipements, des véhicules blindés conçus pour résister aux embuscades. Cette livraison représente une contribution importante de la part du gouvernement français, qui a fourni 24 véhicules blindés de transport de troupes équipés de tourelles.
Parallèlement, le gouvernement américain, via le département de la Défense, a livré deux autres MaxxPros avec tourelles au commandant de la MMSS, Godfrey Otunge.
Ces gouvernements ont réitéré leur soutien à la mission en Haïti, affirmant que davantage de ressources seront disponibles dans les semaines à venir à mesure que la première phase de pré-déploiement se poursuit. Des pays contributeurs comme les Bahamas et la Jamaïque ont également confirmé leur intention de déployer leurs troupes dans un avenir proche pour renforcer la mission sur le terrain.
Lors de la réception des MaxxPros, Otunge a averti les criminels de la coalition terroriste baptisée «Viv Ansanm» en déclarant : «les jours des gangs sont désormais comptés. Leur fin est imminente. Nous les exhortons à cesser leurs actions violentes contre les citoyens haïtiens». En outre, le commandant a souligné que «les opérations conjointes et les formations continues entre les forces spéciales kényanes et l’équipe SWAT d’Haïti ont permis de renforcer la coordination et l’efficacité sur le terrain».
Otunge a également assuré que l’arrestation des chefs de gang n’était plus qu’une question de temps, rappelant que la MMSS restait déterminée à restaurer la paix et à favoriser un climat propice à des élections libres et transparentes. Cependant, plus d’un se demande si la communauté internationale voulait réellement éradiquer les gangs, pourquoi refuserait-elle la proposition du président salvadorien, Nayib Bukele, qui, à lui-seul, pourrait lutter contre les destructeurs d’Haïti ?