La Russie a orchestré une attaque massive contre l’Ukraine tôt ce lundi 26 août, soit deux jours après la fête de l’indépendance ukrainienne. Cette attaque a causé d’importants dégâts un peu partout sur le territoire ukrainien et au moins quatre morts ont déjà été dénombrés. Kiev révèle que plus de 200 engins ont été lancés en direction de toutes ses régions par la Russie. Moscou de son côté confirme avoir frappé massivement et affirme que toutes ses cibles ont été atteintes, rapportent nos confrères de RFI.
Depuis plusieurs jours, les autorités ukrainiennes craignaient une telle attaque, notamment contre Kiev. Et tôt ce lundi, plusieurs dizaines d’engins se sont abattus un peu partout en Ukraine. Plus de 100 missiles et 100 drones ont été lancés par la Russie, causant au moins quatre morts, des dizaines de blessés et des dégâts colossaux, a précisé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Le Premier ministre ukrainien a révélé que quinze régions du pays ont été touchées par cette attaque. Des missiles de croisière, des drones, entre autres, ont été utilisés par les Russes, a-t-il affirmé.
Cette attaque n’est pas sans conséquence sur les infrastructures énergétiques. De nombreuses pannes de courant et d’eau ont été enregistrées partout en Ukraine, a rapporté l’opérateur énergétique ukrainien, DTEK, dans un communiqué. À Kiev, la capitale ukrainienne, des générateurs ont été remis en marche pour compenser les pannes de courant. Toutefois, DTEK informe que ses ingénieurs travaillent au rétablissement de l’électricité.
Parallèlement, les autorités russes ont confirmé l’attaque. Une satisfaction de leur côté. «Les forces armées russes ont mené une frappe massive avec des armes longue portée de haute précision lancées depuis les airs et la mer et avec des drones contre des infrastructures importantes permettant le fonctionnement du complexe militaro-industriel de l’Ukraine. Toutes les cibles ont été atteintes», a écrit le ministère russe de la défense dans un communiqué publié sur Telegram.
Soulignons que le Kremlin avait promis une réponse face à l’incursion ukrainienne à Koursk, une région frontalière de la Russie à l’Ukraine. Des troupes de l’armée ukrainienne se sont introduites dans cette partie de la Russie depuis le 6 août, une première pour des soldats étrangers sur le sol russe depuis la seconde guerre mondiale. Face à cela, Poutine avait promis de répliquer.