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Plus de 3.000 cas de viol recensés dans les camps des déplacés par l’UNFPA de janvier à juin 2024

Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a recensé plus de 3.000 cas de viol enregistrés dans les camps des déplacés internes. L’organisme onusien appelle à renforcer les mécanismes pour combattre ce fléau et fait appel à des soutiens pour accompagner les victimes.

Langaj

Le phénomène de violences sexuelles fait rage en Haïti. En raison du climat de terreur instauré par les gangs, la population fuit son domicile et prend refuge dans des camps de fortune. Des crimes aussi graves que la violence des gangs s’invitent dans les camps des déplacés. Ces abris sont transformés en théâtre de violations sexuelles contre des femmes et des filles.

Ces chiffres alarmants couvrent seulement les 6 premiers mois de l’année et concernent 14 camps de réfugiés. La structure des Nations unies estime qu’il s’agit d’un échantillon de ce fléau qui sévit dans la société.

«Le risque de violences sexuelles pour les femmes et les filles qui vivent dans les sites de déplacés dans la capitale Port-au-Prince augmente rapidement, en partie en raison de leurs conditions de vie déplorables», a dénoncé l’UNFPA.

L’absence des infrastructures sanitaires et électriques dans les centres sont en grande partie la cause de ces agressions répétées, car la majorité des femmes et des filles agressées sexuellement ont été victimes quand elles prenaient leur bain ou allaient aux toilettes, toujours selon l’UNFPA.

Pour lutter contre cette problématique majeure, l’UNFPA a encouragé les structures internationales à collecter des fonds devant arriver jusqu’à 28 millions de dollars pour accompagner les victimes.

Langaj

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