
De violents incendies ravagent l’État de Sao Paulo, au Brésil, depuis environ une semaine. Près de 48 villes de cet État ont vu déclencher une alerte maximale face à ces incendies dévastateurs. En outre, les autorités ont déjà interpellé plusieurs suspects car selon elles, ces incendies seraient d’origine criminelle. Une cellule d’urgence a été mise sur pied pour gérer cette crise, rapporte RFI.
De vastes parcelles de terre de culture sont déjà passées sous les flammes, des routes fermées et du bétail carbonisé. Face à la piste criminelle de ce drame, la ministre brésilienne de l’environnement, Marina Silva, a déclaré que «le pays est en guerre contre les feux et la criminalité».
«Si les personnes ne cessent de mettre le feu à la forêt et aux champs dans les régions où il est actuellement strictement interdit d’allumer des feux, les forces humaines ne parviendront pas à maîtriser la situation», a-t-elle ajouté.
Neuf personnes ont déjà été interpellées par les autorités compétentes. Selon les informations disponibles, elles auraient volontairement mis le feu de façon simultanée dans plusieurs villes connues pour leurs cultures de canne à sucre.
Par ailleurs, le gouverneur de l’État de Sao Paulo, Tarcisio de Freitas, a laissé croire que les conditions climatiques actuelles favorisent les incendies. «On souffre déjà d’une sécheresse sévère. Et il y a une combinaison de facteurs explosifs : une faible humidité de l’air, des températures élevées au-dessus des 30 degrés et des vents très forts», explique-t-il.