À la une

Plus de 22 millions de gourdes détournées à l’EDH entre janvier 2021 et janvier 2022, révèle le rapport d’enquêtes de l’ULCC

L’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) a révélé un détournement de 22,759,671.73 gourdes à l’Électricité d’Haïti (EDH) entre le mois de janvier 2021 et de janvier 2022. Selon un rapport de la gendarme anti-corruption en date du 3 septembre 2024, cinq caissières de l’EDH cantonnées dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince sont impliquées dans cette vaste opération de détournement de fonds public en l’espace d’une année.

Langaj

Naomi Cantave Maulange, Chantale Thomas Jean, Monia Cindy François, Elimise Valbert Pierre et Edmonde Célestin sont les cinq caissières concernées par cette affaire de corruption. Selon les dénonciations d’un haut cadre de l’EDH à l’ULCC, pour s’y prendre, ces présumées corrompues ne font aucun suivi administratif après avoir reçu les factures des clients de l’institution. Elles gardent ces fonds.

En ce sens, Chantale Thomas, durant les mois de janvier, juillet, août, novembre et décembre 2021, a détourné des fonds totalisant un montant de 3,565,396.58 gourdes.

Parmi les cinq, c’est Naomi Cantave qui a détourné le montant le plus important. En effet, entre le mois d’avril et le mois d’août 2021, elle a détourné des sommes totalisant 17,227,902.87 gourdes, toujours selon le rapport de l’ULCC.

Cindy Monia François de son côté a détourné 1,263,320.28 gourdes. Elle a volé cette somme au cours des mois de juillet, novembre et décembre 2021.

567,142 gourdes est le montant dérobé par la caissière Elimise Valbert Pierre. Elle a détourné cette somme au cours des mois de novembre et décembre 2021. Soulignons que cette dernière a été arrêtée en août 2022 sur requête de l’EDH. Après être passé aux aveux, elle avait versé 725,000 gourdes à l’institution et avait pris l’engagement de payer 3,725,000 gourdes, informe le rapport de l’ULCC.

Langaj

En dernier lieu, la caissière Edmonde Célestin a détourné la somme de 135,000 gourdes au mois de janvier 2022.

Après avoir constaté ces graves irrégularités, l’ULCC a fait plusieurs recommandations sur le plan administratif concernant l’Électricité d’Haïti. En outre, elle a exigé la mise en action publique contre ces cinq présumées corrompues, conformément aux dispositions de l’article 4.5 de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption.

Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker