Un nouveau drame frappe les rangs, déjà décimés, de la Police nationale d’Haïti. Ce jeudi 5 septembre 2024, Wisly Villefranche, jeune policier issu de la 28e promotion, a été lâchement abattu en plein centre-ville de Port-au-Prince. Sa vie s’est éteinte sous les balles assassines des bandits, un triste symbole de l’insécurité croissante qui étouffe la capitale, selon le Syndicat national des policiers haïtiens (SYNAPOHA).
Ce crime odieux s’ajoute à la longue liste des victimes enregistrées au sein de la PNH, une institution déjà fragilisée par une violence incontrôlable. Wisly Villefranche, qui était affecté au commissariat de Port-au-Prince, représentait l’un des nombreux agents dévoués à la protection d’une population prise en otage par la terreur de la coalition terroriste baptisée «Viv Ansanm».
Wisly, qui était censé protéger le peuple haïtien meurtri contre les violences des terroristes, a été livré à cette même violence qu’il essayait de repousser. En moins de deux semaines, au moins deux agents de l’ordre ont été tués. Jusqu’à quand les agents de la PNH continueront-ils de tomber sous les coups d’un système défaillant et d’un État impuissant?
L’assassinat de Wisly Villefranche appelle à une indignation collective et à une action urgente. Il est temps de cesser de tolérer cette hécatombe qui mine l’espoir de justice et de paix en Haïti.
