Conflit au Liban : le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué après une frappe israélienne
Sayyed Hassan Nasrallah, le numéro un du Hezbollah, a été tué vendredi 27 septembre par une frappe de l’armée israélienne, près de Beyrouth, la capitale libanaise. Le Hezbollah a confirmé cette nouvelle ce samedi, soulignant que cette perte n’aura pas d’incidence sur son engagement, rapporte l’agence de presse Reuters.
La mort du leader du Hezbollah est un coup dur pour le groupe, ainsi que pour Téhéran dont ce dernier a été un allié influent. Toutefois, sa perte n’aura pas d’incidence majeure sur l’engagement du Hezbollah qui a écrit dans un communiqué samedi qu’il poursuivrait sa bataille contre Israël «en soutien à Gaza et à la Palestine, et pour défendre le Liban et son peuple résolu et honorable». Le communiqué n’a pas précisé les conditions entourant la mort du général.
L’armée israélienne de son côté avait révélé plus tôt que Nasrallah avait été tué lors d’une frappe ciblée contre le quartier général du Hezbollah. La zone de commandement du groupe étant située sous un immeuble résidentiel, dans une banlieue de Beyrouth.
Lors de ce raid, au moins un autre haut dirigeant du Hezbollah et d’autres commandants ont été également tués.
Soulignons que les nombreuses attaques israéliennes menées depuis quelques jours ont conduit à la destruction de milliers d’appareils sans fil utilisés par le Hezbollah.
En outre, les bombardements israéliens continuent encore sur plusieurs régions du Liban ce samedi. Le Hezbollah continue également avec ses tirs de roquettes vers Israël, déclenchant des sirènes, sans faire trop de dégâts. Le système de défense aérienne d’Israël fait obstacle à la plupart des tirs. Aucun blessé n’est à déplorer jusqu’à présent du côté israélien.