La Guinée a exprimé samedi 28 septembre sa volonté de contribuer à hauteur de 650 policiers et gendarmes à la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS), visant à aider les forces de sécurité haïtiennes à lutter contre les gangs criminels.
Alors que la transition de la MMSS vers une opération de maintien de la paix est envisagée, l’ONU doit se prononcer la semaine prochaine sur le renouvellement du mandat de cette mission. Le Kenya, qui dirige cette force, a déjà fourni environ 400 policiers.
Cependant, cette mission, qui devrait compter 2.500 policiers, fait face à une pénurie de financement et d’équipements. Dans ce contexte, les autorités de transition haïtiennes et Washington envisagent de transformer la MMSS en une véritable mission de maintien de la paix.
Lors de son allocution devant l’Assemblée générale des Nations unies samedi, le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a souligné que la Guinée a participé activement aux efforts de maintien de la paix sous l’égide des Nations unies et continuera à le faire.
«D’où notre prédisposition à fournir près de 650 policiers et gendarmes pour la stabilisation d’Haïti, la martyre», a-t-il affirmé.
La Guinée a également contribué avec un contingent de 650 hommes et femmes à la mission des Casques bleus qui a quitté le Mali fin 2023, suite à la demande de la junte au pouvoir.
La Guinée est dirigée par des putschistes depuis septembre 2021. Bien qu’ils aient promis de transférer le pouvoir à des civils élus d’ici la fin 2024, les militaires ont finalement indiqué qu’ils ne pourraient pas respecter cet engagement.
