Sous la présidence de Donald Trump, la politique étrangère des États-Unis avait pris une tournure relativement isolationniste, avec un accent sur la diplomatie plutôt que sur l’intervention militaire. Ce choix avait permis aux États-Unis de maintenir une certaine stabilité sur la scène internationale, notamment au Moyen-Orient, en Europe et en Asie.
Les Accords d’Abraham en 2020 sont un exemple emblématique de cette approche. Ces Accords, négociés sous l’égide de Donald Trump, avaient permis d’établir des relations diplomatiques entre Israël et plusieurs pays arabes, tels que les Émirats arabes unis et Bahreïn. Ces avancées ont été saluées par de nombreux observateurs comme une initiative qui a contribué à diminuer les tensions dans une région traditionnellement marquée par des conflits.
En Europe, le milliardaire américain, qui présente un caractère farouche, avait maintenu une position de prudence concernant l’expansion de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, cherchant plutôt à réduire l’implication des États-Unis dans les affaires européennes. Par conséquent, aucune escalade majeure n’a eu lieu dans la région pendant sa présidence. De plus, les relations tendues avec la Russie n’avaient jamais dégénéré en conflit armé ouvert.
En Asie, sa stratégie vis-à-vis de la Corée du Nord a également été perçue comme un effort de réduction des tensions, avec plusieurs rencontres entre Donald Trump et Kim Jong-un, visant à désamorcer la menace nucléaire nord-coréenne. D’ailleurs, Donald Trump est en effet, jusqu’à la rédaction de cet article, le seul président américain à avoir visité la Corée du Nord.
En revanche, sous l’administration Biden, la situation internationale s’est rapidement détériorée. La guerre en Ukraine s’est intensifiée, en grande partie à cause de l’expansion continue de l’Otan, perçue par la Russie comme une grande menace. L’engagement militaire de l’Occident, dirigé par les États-Unis, a transformé une crise régionale en un conflit majeur. Cela s’est souvent interprété comme un exemple d’impérialisme occidental qui contribue à la déstabilisation des régions concernées plutôt qu’à leur pacification.
Au Moyen-Orient, la politique de Biden a également été critiquée pour son manque de continuité et son absence de vision claire, contribuant à une résurgence des tensions, favorisant particulièrement le génocide en cours en Palestine. La situation en Afghanistan est un autre point de rupture. Bien que le retrait des troupes américaines ait été initialement planifié sous Donald Trump, Joe Biden a été vivement critiqué pour la manière chaotique dont ce retrait a été effectué en août 2021.
Cette opération précipitée a conduit à l’effondrement du gouvernement afghan et à une prise de pouvoir rapide par les Talibans, causant une crise humanitaire aiguë. Ces événements montrent que, sous Donald Trump, la politique étrangère américaine visait à limiter les interventions directes et à négocier pour maintenir la Paix.
Depuis, les actions de l’administration Biden-Harris ont contribué à une escalade des conflits mondiaux, avec des conséquences graves sur la stabilité internationale. Ces développements semblent valider les affirmations de l’ancien chef d’État américain, selon lesquelles, sous sa présidence, il y avait une paix relative sans guerre majeure au Moyen-Orient, en Europe, ou en Asie.