Malgré la mort la semaine dernière du chef du Hamas Yahya Sinwa, les bombardements de l’armée israélienne se poursuivent sur Gaza. Au moins 87 personnes ont été tuées ou portées disparues samedi 19 octobre à la suite d’une frappe sur une ville située au nord de l’enclave, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Ce bombardement de l’armée israélienne sur Gaza samedi a fait plus de 120 victimes. En effet, en plus des 87 personnes qui ont été soit tuées ou portées disparues, 40 autres ont été blessées.
Ce bilan est l’un des plus élevés à Gaza depuis des mois, selon Reuters. L’armée israélienne a indiqué qu’elle enquêtait sur cet «incident» car le bilan rapporté par les autorités palestiniennes paraissait exagéré, tenant compte de la nature des munitions utilisées lors de cette frappe qui avait, selon elle, visé une cible du Hamas.
À ce jour, dans la bande de Gaza, détruite à plus de 70 %, plus de 42.600 personnes ont déjà perdu la vie et des milliers d’autres ont été blessées. La majorité des 2,9 millions d’habitants de l’enclave a été déplacée.
La situation humanitaire qui règne dans cette région est plus que catastrophique selon les responsables de la santé. Ces derniers y ont signalé de graves pénuries d’eau, de nourriture, de carburant et de fournitures médicales pour alimenter les trois derniers hôpitaux restants. À Gaza, les enfants n’ont plus de vie d’enfant. Aux côtés des adultes, ils ne font que se battre au quotidien pour survivre, selon les descriptions de la presse internationale.
