Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, est arrivé à Kazan, en Russie, où il prendra part au 16e sommet des BRICS. L’information a été rapportée ce mercredi 23 octobre par le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yván Gil, sur son compte Telegram. Accompagné de la première dame, Cilia Flores, et d’autres responsables, le chef d’État vénézuélien a été accueilli par du personnel russe ainsi qu’un groupe de journalistes.
Dans une allocution devant les journalistes, le président Maduro a qualifié d’«historique» son déplacement au sommet des BRICS, un groupe de pays initialement composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, qui a été rejoint par l’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis et l’Éthiopie. Il a déclaré que son objectif lors de la réunion était de parler de «la lutte du Venezuela» et d’un monde sans colonialisme, sans hégémonie et sans impérialisme.
Ce sommet des BRICS se tiendra du 22 au 24 octobre. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, des délégations de 36 pays, dont 22 chefs d’État, étaient attendues.
Maduro, peu enclin aux déplacements à l’étranger, participe à la réunion en Russie, alors qu’au Venezuela, le conflit post-électoral perdure suite à la présidentielle du 28 juillet. Lors de ce scrutin, le Conseil national électoral (CNE) a proclamé sa victoire contre Edmundo González, le candidat majoritaire de l’opposition. Cette situation se déroule dans un climat de soupçons de fraude, sans que les informations concernant les résultats par centre et bureau de vote aient été révélées jusqu’à présent.
Depuis que le CNE a annoncé les résultats, les alliés de Maduro, tels que les gouvernements de Cuba, du Nicaragua et même de la Russie, ont soutenu le président, bien qu’une partie de la communauté internationale remette en question sa victoire et demande la publication des registres électoraux ventilés par bureau de vote.
