«Week-end poétique» apporte un peu de lumière dans la commune de Carrefour qui se trouve dans le noir

«Non à la violence» est le thème retenu pour la 17e édition de «Week-end poétique», la plus grande messe littéraire de la commune de Carrefour, en proie à une violence armée sans précédent. En effet, le coup d’envoi sera donné par Dangelo Néard, DG de la Bibliothèque nationale d’Haïti (BNH) à travers une causerie via Google meet ce vendredi 25 ayant pour sujet : «Que peut la littérature face au chaos dans lequel le pays patauge aujourd’hui». Suivi du «Salon du Livre de Carrefour» où des auteurs de tous horizons vont signer leurs ouvrages, le 26 octobre 2024 de 10 heures AM. à 5 heures PM, dans les locaux de «Au Coin D’or Restaurant».
Initié par Blondy Wholf Leblanc dit Gabynho, cette année, «Week-end poétique» se veut une ode pour dire «Non à la violence», parce que la littérature est une arme de construction massive. Pour y parvenir, chaque mois, un.e auteur.e (poète/poétesse ; pomancier/romancière ; nouvelliste ; dramaturge) et/ou un.e artiste sera reçu-e afin d’animer des ateliers de lecture et d’écriture, de présenter des conférences, de rencontrer les jeunes et moins jeunes des zones recevant l’événement dans le but de non seulement promouvoir leurs œuvres mais aussi d’initier les participants à la vie littéraire et artistique, selon Gabynho.
À en croire les membres organisateurs, «Week-end poétique» est un projet d’envergure, un mouvement de médiation culturelle, artistique et littéraire visant à faire la promotion de la littérature, des arts et des jeunes auteur.e.s/artistes au niveau de la commune de Carrefour en particulier et le pays en général, peut-on lire dans le dossier de presse de l’activité.
Après tant de constats, l’équipe de «Week-end poétique» est convaincue que les événements culturels ne doivent pas être des actions isolées. Ils doivent s’inscrire dans la dynamique d’un changement optimal et durable de la communauté parce que :
«La littérature abolit les frontières. Parce qu’elle rassemble au-delà de nos différences. Parce qu’elle libère et extirpe de chacun de nous le meilleur. Parce que la littérature est une arme de construction massive. Parce qu’elle
propose un monde plus clément, plus sensible, plus indulgent. Parce
qu’elle n’hésite pas à toucher la plaie du doigt. Parce qu’elle met sous nos yeux ce que les bouches taisent. Parce qu’elle parle et dénonce. Parce
qu’elle peut dire NON À LA
VIOLENCE.»
Jean Daniel Pierre
