Déploiement militaire au Salvador : un fait exposant l’inaction des autorités haïtiennes face aux gangs
Au Salvador, le président Nayib Bukele a mobilisé 2.500 soldats et 500 policiers pour investir ce lundi 28 octobre 2024 le quartier de San Marcos et démanteler un gang armé sévissant dans la zone. Ce déploiement massif survient suite à des informations de la police salvadorienne confirmant la présence de membres de gang dans ce secteur. Cette réponse rapide et musclée démontre la détermination des autorités salvadorienne s à rétablir la sécurité dans les zones gangrenées par les organisations criminelles.
Pendant ce temps, en Haïti, la situation est bien différente. Les autorités locales continuent de se réunir pour discuter de la crise sécuritaire, sans concrétiser de véritables actions pour freiner la violence. La Police nationale d’Haïti, les Forces armées d’Haïti et la Mission multinationale en soutien à la sécurité peinent à combattre les gangs qui paralysent le pays. Malgré les nombreuses annonces, les mesures prises semblent inefficaces, laissant les citoyens haïtiens sans protection face aux criminels.
En comparaison avec l’engagement du gouvernement salvadorien, l’approche des autorités haïtiennes paraît passive et inefficace. Le manque d’opérations coordonnées pour démanteler les groupes armés, même dans les zones où ils sont bien identifiés, ne fait qu’empirer l’insécurité. Tandis que le Salvador agit avec une stratégie de tolérance zéro, Haïti semble incapable de répliquer de telles initiatives, affaiblie par l’inaction et l’incapacité de ses forces de l’ordre. Les territoires se perdent quotidiennement, des familles continuent de fuir leur maison et/ou leur zone à cause des attaques coordonnées des gangs.
Face à cette inertie, les Haïtiens subissent chaque jour l’emprise des gangs, qui continuent de contrôler des quartiers entiers sans véritable opposition. Un fort pourcentage du quartier de Solino est désormais sous la domination des criminels de la coalition «Viv Ansanm». Le cas de Salvador illustre clairement l’inefficacité de l’État haïtien à protéger ses citoyens, tandis que des solutions efficaces existent et sont appliquées ailleurs.