L’ancien Premier ministre Garry Conille, en collaboration avec la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR), avait mis au point un plan destiné à rétablir l’accès à la Nationale #1, à partir du 18 novembre 2024. Cette information a été révélée par Jean Rebel Dorcénat, membre de cette commission, lors d’une interview accordée à Magik9 le mercredi 27 novembre.
Selon M. Dorcénat, le gouvernement de Garry Conille travaillait étroitement avec la CNDDR et la police communautaire pour rouvrir la route sans recourir à la violence. «Des démarches avaient été entreprises auprès des gangs opérant à l’entrée nord de la capitale, et un comité pour la paix avait été constitué afin d’organiser un marathon à l’occasion de la célébration de la Bataille de Vertières», a-t-il précisé. Par ailleurs, il a souligné que les gangs n’avaient formulé aucune exigence de contrepartie en échange de cette ouverture de la route, et qu’aucune négociation n’avait été entamée en vue d’un désarmement effectif.
Dans le cadre de ce plan, des primes sociales avaient été envisagées, afin de récompenser les quartiers situés à l’entrée nord de la capitale où les actes criminels tels que les viols, les enlèvements et autres infractions graves n’avaient pas été signalés, a ajouté M. Dorcénat.
Bien que l’ancien Premier ministre Garry Conille ait promis de restaurer la sécurité sur tout le territoire national, ce plan, tel que révélé par M. Dorcénat, semblait plutôt constituer une tentative pour ouvrir la route nationale et apaiser temporairement la situation, sans pour autant inclure de réels efforts de désarmement en vue du rétablissement de la sécurité.