Le président américain Joe Biden a annoncé le 1er décembre qu’il avait accordé la grâce à son fils, Hunter, pour des affaires de fraude fiscale et de possession illégale d’armes à feu. Hunter Biden, qui attendait sa peine, a été reconnu coupable en septembre de fraude fiscale et de fausses déclarations concernant ses impôts.
Hunter Biden, 54 ans, faisait face à une possible peine de prison de 17 ans pour la fraude fiscale et 25 ans pour les accusations liées aux armes à feu.
Dans un communiqué, Joe Biden a défendu son fils en affirmant que personne ne pourrait conclure autrement que Hunter a été accusé uniquement parce qu’il est son fils, et qu’il considère cela comme injuste.
Cette décision survient après plusieurs mois de déclarations contradictoires de la Maison Blanche, qui avait jusque-là nié toute possibilité de grâce présidentielle pour Hunter. Le fils cadet du président avait notamment été accusé de fraude fiscale pour avoir omis de payer 1,4 million de dollars d’impôts. En plus, il a été reconnu coupable d’avoir menti lors de l’achat d’une arme, en dissimulant son addiction aux drogues.
En parallèle, les affaires judiciaires contre l’ex-président Donald Trump, accusé de falsification de documents comptables, sont suspendues après une décision de la Cour suprême concernant l’immunité présidentielle. Cela signifie que Trump pourrait ne jamais purger de peine de prison, même s’il est condamné.
La grâce présidentielle n’est pas un acte isolé. D’autres présidents, comme Bill Clinton et Donald Trump, ont gracié des proches ou des alliés politiques. Clinton avait gracié son demi-frère pour possession de drogue, et Trump avait pardonné le père de son gendre, reconnu coupable de fraude fiscale.
Le cas de Hunter Biden a été un sujet sensible, surtout en période électorale. Les républicains ont critiqué le traitement de son dossier, l’accusant de bénéficier d’une indulgence excessive.
