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Attaque terroriste contre l’hôpital Bernard Mevs : des matériels médicaux rares et cruciaux incendiés

L’hôpital Bernard Mevs a été ravagé par un incendie criminel perpétré par le groupe terroriste «Viv ansanm» dans la nuit du 16 au 17 septembre. Cette attaque, survenue dans un contexte sanitaire déjà dramatique, a causé des destructions irréparables, notamment la perte de matériels médicaux rares et essentiels à la prise en charge des patients.

Langaj

Le secteur de la santé en Haïti traverse une crise majeure, marquée par la fermeture de nombreux établissements et un accès limité aux soins. Dans ce contexte, l’hôpital Bernard Mevs représente un véritable espoir pour de nombreux Haïtiens, offrant des services spécialisés et des équipements médicaux de pointe. Cependant, l’incendie a ravagé une partie de l’établissement, réduisant en cendres des espaces vitaux tels que le laboratoire, la salle d’imagerie et le bloc opératoire, comme l’a confirmé l’agence Média Libres.

De plus, des équipements médicaux rares, dont l’hôpital était l’un des rares à disposer en Haïti, ont été complètement détruits. Ces matériels sophistiqués, indispensables à des traitements spécialisés, sont désormais hors d’usage, aggravant une situation sanitaire déjà critique. La perte de ces équipements porte un coup sévère à la capacité de l’hôpital à offrir des soins de qualité, dans un pays où la demande en matière de santé est déjà immense.

Bien que des interventions policières aient permis de repousser certaines attaques précédentes, cette fois-ci, les assaillants ont réussi à mener leur action à bien. L’hôpital Bernard Mevs se trouve désormais dans une situation désastreuse, et ses responsables s’efforcent de sauver ce qui peut encore l’être.

L’établissement appelle à une aide urgente de la part des autorités afin de limiter les dégâts et de garantir la sécurité de ce centre hospitalier essentiel. Cette tragédie met en évidence la vulnérabilité du système de santé haïtien, déjà sous pression, et souligne l’urgence de protéger ses infrastructures contre les violences armées. La sécurisation de ces lieux vitaux est désormais une priorité absolue pour éviter que d’autres établissements ne subissent le même sort et garantir l’accès aux soins dans un pays en crise.

Langaj

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