Une trentaine de personnes tuées à Kenscoff par les terroristes de « Viv ansanm », une crise sécuritaire ignorée par le CPT

Une attaque brutale du groupe terroriste « Viv ansanm » a frappé la commune de Kenscoff, tuant au moins 30 personnes et forçant près d’une centaine d’autres à chercher refuge à la mairie. Selon le maire de la commune, Masillon Jean, les assaillants ont tenté de s’emparer de la localité en avançant depuis Bonga, traversant les zones de Carrefour Bèt et le centre de Bonga. La violence de l’attaque a provoqué la panique parmi la population, et malgré la situation désastreuse, les autorités locales semblent incapables de reprendre le contrôle.
Les terroristes ont également traversé la zone de Belli, un secteur adjacent à Carrefour, accentuant l’angoisse et la fuite de milliers de résidents. Les efforts pour sécuriser Kenscoff restent inefficaces, et les habitants, abandonnés à leur sort, attendent désespérément une réponse des autorités. La situation, déjà précaire, est intensifiée par l’inaction apparente du gouvernement et de ses représentants locaux, qui semblent déconnectés de la réalité de la crise.
Le Conseil présidentiel de transition (CPT), censé répondre aux défis sécuritaires du pays, semble, une fois de plus, incapable de gérer l’urgence de la situation. Tandis que Kenscoff est à deux doigts de sombrer dans le chaos et de devenir un territoire perdu sous le contrôle des gangs, Leslie Voltaire et ses collègues persistent à prétendre que des avancées sont réalisées dans le domaine de la sécurité. Ils préfèrent « réveiller les chats qui dorment » avec des discours vide de sens, plutôt que d’admettre que leur gestion de la crise est un échec retentissant.
Les Kenscovites comme de nombreux autres habitants du pays, réclament une action immédiate et tangible contre la montée en puissance des groupes armés. Pourtant, au lieu de fournir des solutions concrètes, le CPT se contente de mots, laissant les citoyens sans protection ni espoir. La situation sécuritaire en Haïti continue de se détériorer, et l’incapacité du CPT à agir face à cette menace croissante est un reflet désastreux de l’indifférence et de l’incompétence de l’actuel gouvernement.