Kenscoff : un nourrisson tué tragiquement par les criminels de « Viv ansanm », sa mère décède deux semaines après

Eliana Télémaque est le nom de cette dame dont l’enfant a été tristement arraché de ses bras et jeté dans les flammes par les membres de la coalition terroriste « Viv ansanm » à Kenscoff. Après environ deux semaines de souffrance atroce, la jeune femme a rendu l’âme vendredi 14 février 2025 à Pétion-Ville.
Un acte de barbarie sans égal
L’enfant d’Eliana était âgé de seulement deux mois lorsque les criminels l’ont arraché de ses bras pour le brûler vif, après avoir perpétré un violent massacre à Kenscoff. La dame, qui n’a jamais pu se remettre de cette scène d’horreur, n’a pas survécu aux séquelles de cet acte d’une cruauté sans nom.
Errant depuis le drame, Eliana a été retrouvée par des passants à Delmas 103 dans la journée de vendredi, jour de la Saint-Valentin. Ces derniers l’ont emmenée au commissariat de Pétion-Ville, où elle a malheureusement rendu l’âme dans la soirée.
Le juge de paix Eno René a dressé un procès-verbal de constat, avant de confier son corps à une entreprise funéraire de la capitale.
Et l’État dans tout ça ?
Les informations autour de ce drame s’étaient largement répandues sur les réseaux sociaux. Mais malheureusement, Eliana n’avait reçu aucune assistance psychologique, médicale ou même morale face à son calvaire.
Dans ce contexte si tragique, la question de la responsabilité des autorités se pose de manière légitime. Si les criminels ont directement arraché la vie à son nourrisson, il est tout aussi pertinent de se demander qui a enlevé la sienne à elle.
Par conséquent, les autorités, en n’offrant aucune forme d’aide à cette femme face à cette douleur inhumaine, ne sont-elles pas aussi coupables que les criminels ?