Nuit sanglante à Tabarre : morts et blessés après une attaque de « Viv ansanm »
La soirée du 24 février a viré au cauchemar pour les habitants de Tabarre, notamment dans les zones de Tabarre 25 et 27, après une attaque meurtrière menée par des membres de la coalition terroriste « Viv ansanm ». Selon les informations recueillies par TripFoumi Enfo, cette offensive a fait plusieurs morts et blessés, plongeant une fois de plus la commune dans la terreur.
Une attaque d’une rare violence
Des témoins rapportent au moins trois décès, bien que le bilan reste provisoire. Une source ayant contacté notre rédaction a révélé que deux personnes ont été froidement abattues à l’intérieur même de leur maison, les assaillants ayant fait irruption sans pitié.
Les criminels ne se sont pas arrêtés là. Ils ont tenté de forcer l’entrée de plusieurs autres résidences, incendiant véhicules et habitations. Les scènes de désolation ont laissé la population sous le choc, ne sachant plus où se tourner pour échapper à la violence.
Le chaos s’étend à Delmas 30
Pendant ce temps, à Delmas 30, une autre vague de terreur s’est abattue sur les habitants. Des sources locales confirment que des groupes criminels ont semé le chaos dans plusieurs quartiers, poussant de nombreuses familles à fuir en urgence. Des images obtenues par notre rédaction montrent des corps sans vie transportés sur des brouettes, un spectacle macabre qui témoigne de l’ampleur du drame.
Un pouvoir impuissant face à la montée de l’insécurité
Ces attaques surviennent alors que le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, également chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), vient tout juste de boucler ses 100 premiers jours au pouvoir, le lundi 24 février, sans qu’aucune avancée notable n’ait été enregistrée sur le plan sécuritaire.
Dix mois après l’installation du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et plus de trois mois sous la direction de Fils-Aimé, l’insécurité ne fait que s’aggraver. Loin d’être affaiblis, les gangs étendent leur emprise, tandis que les autorités peinent à reprendre le contrôle du pays.