À la uneDroits HumainsHaïti

Haïti : les droits humains et l’usage des drones contre les gangs

L’utilisation de drones kamikazes par les forces de sécurité publique en Haïti suscite un large soutien de la part des organisations de défense des droits humains. Contrairement aux nombreux véhicules blindés et aux armes de tout calibre déjà déployés, ces drones ont provoqué une panique sans précédent parmi les groupes criminels, réduisant considérablement leur capacité d’action sur le terrain.

Langaj

En effet, des organisations telles que la Fondasyon Je Klere (FJKL), le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), la Plateforme des Organisations haïtiennes des droits humains (POHDH), le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) et le Collectif défenseurs plus ont exprimé, cette semaine, leur appui à cette nouvelle stratégie. Elles estiment que ces outils technologiques offrent un avantage significatif aux forces de l’ordre dans la lutte contre l’insécurité qui gangrène le pays.

Cette prise de position marque un tournant dans le débat sur l’usage de la force par l’État haïtien. En effet, alors que l’efficacité des équipements militaires traditionnels a souvent été remise en question face à la montée en puissance des gangs, l’arrivée des drones change la donne. Leur précision accrue et leur impact psychologique semblent affaiblir les groupes criminels, leur infligeant des pertes sans précédent.

Toutefois, cette nouvelle approche soulève aussi des interrogations sur son encadrement juridique et éthique. Les défenseurs des droits humains insistent sur la nécessité d’un usage strictement réglementé afin d’éviter toute dérive ou violation des droits fondamentaux. Malgré ces préoccupations, la plupart des observateurs s’accordent à dire que ces drones pourraient constituer un tournant décisif dans la lutte contre l’insécurité en Haïti.

Langaj

Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker