Port-au-Prince et plusieurs villes d’Haïti cessent de respirer, on dirait. Ce 14 février, des cadavres jonchent les rues de la capitale. De la rue Oswald Durand jusqu’au Portail Léogâne, à flots, du sang a coulé. Au moins cinq (5) cadavres ont été remarqués. Des tirs à l’arme automatique ont retenti dans les périmètres du Stade Sylvio Cator.
Un peu plus tôt avant cette découverte fracassante, vers 3 heures PM, le policier Lector Roobens, agent de l’unité d’élite du SWAT TEAM, a été abattu près du stade. Il a reçu huit projectiles et a succombé des suites de ses blessures dans un centre hospitalier de place. Après ce crime, les activités avaient repris leur cours dans la zone.
Vers 6 heures PM, des tirs à l’arme automatique ont troublé l’atmosphère. Un habitant rapporte avoir sursauté sur des cadavres par terre, alors qu’il tentait de se sauver. Le journal Radio Graphie confirme qu’au moins 5 personnes ont été abattues.
Selon les informations, ce sont des hommes à bord d’un véhicule de la police qui ont commis cet acte criminel, ce qui s’apparente à un acte de représailles suite à l’exécution du policier Roobens. Jusqu’à 8 heures dans la soirée, des tirs sporadiques ont été entendus.
Port-au-Prince pue le sang. Presque chaque jour, des gens sont assassinés. En attente d’une intervention d’une force multinationale, les autorités semblent laisser libre cours aux criminels dans leurs actes et leur évolution.
