Et si Ariel Henry gardait le pouvoir au-delà du 7 février 2024 ? Il se peut qu’il se passera quelque chose en Haïti, dans pas longtemps, et personne, malheureusement, ne peut ou ne veut l’anticiper.
Ariel Henry, suivant l’accord du 21 décembre en son article 20, devrait remettre le pouvoir à des dirigeants élus le 7 février 2024. Donc, l’organisation des élections à la fin de l’année en cours reste le véritable chantier du gouvernement en place. Chantier qui peine à s’enclencher.
Sans mandat et illégitime, Ariel Henry, avec la complicité de la communauté internationale, bénéficie d’un véritable pouvoir absolu. Un souverain issu du cartel mafieux PHTK, troisième version, depuis l’assassinat de Jovenel Moïse survenu dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021.
S’il est évident que la solution à la crise haïtienne doit passer par la mise en commun d’une conscience citoyenne et nationale, en revanche, Ariel Henry, semble-t-il, ne va pas laisser le pouvoir le 7 février 2024 comme prévu en son accord de copains du 21 décembre.
