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À Séqu’Elles, toutes les histoires sont des sources de motivation

À chacun sa vie et ses vécus, ses péripéties et ses temps de joie. L’usage de son passé peut entraîner l’enfer, tout comme ça peut nous peindre une plage de succès, de joie et un tableau de reconnaissance de ce qu’ont nous apportés les autres. Si quelques gens sont en quête de dons économiques pour se faire une vie, d’autres cherchent des histoires, des mots et des phrases à conviction. D’où, la présence de Séqu’Elles, une initiative déjà lancée qui aura à présenter bientôt sa deuxième causerie.

Avant la réalisation de cette causerie prévue pour le 29 février prochain, nous avons pris le soin de dialoguer un instant avec la Fondatrice de Séqu’Elles, Ludnear Diane Augustin, qui nous a donnés de plus amples informations non seulement sur la provenance de l’idée de Séqu’Elles, mais aussi les objectifs et mission d’une telle initiative.

À notre première question qui concerne la provenance d’une telle initiative, elle a répondu que l’idée est d’une histoire personnelle qu’elle a vécue. Une histoire qui a été racontée lors du lancement de Séqu’Elles. Mais elle a commencé à chérir l’idée quand elle a réalisé qu’une de ses tantes endure une vie de tristesse parce qu’elle ne peut pas avoir d’enfant. Les pressions sociales n’ont pas épargné cette dame qui pleure quand on l’aborde à propos d’un bébé. Malgré sa brillance et son dynamisme, le poids des jugements des autres lui laisse toujours des larmes aux yeux. Malgré ses pleures, personne ne peut oser dire que cette dame a en elle une plaie qu’elle cherche à guérir. D’ailleurs, elle s’habille convenablement, porte du rouge-à-lèvres et des escarpins avec un sourire qui attrait.

De l’histoire de la tante de Ludnear, la leçon c’est qu’au fond des sourires il y a une plaie qui se veut la guérison, mais ne peut la trouver que par son extérioration. Ludnear en a tirée une raison pour apporter Séqu’Elles à la rescousse de cette jeunesse féminine qui se cherche dans une société où parler de soi, de ses martyres et péripéties est négligé. “La vie des filles n’a jamais été facile, j’en ai toujours été consciente mais l’histoire de ma tante a été le ‘’déclic’’. Je me suis dit que je devais faire quelque chose pour ces filles et femmes qui meurent en silence mais qui s’en sortent malgré tout. L’idée de Séqu’ELLES a ensuite sommeillé dans les tiroirs jusqu’à ce qu’un heureux hasard me conduise vers Sylvie Jean Lavallée, sur facebook. Je crois qu’elle fut la première jeune fille couronnée Miss Vidéomax. Elle et moi, nous n’avons jamais parlé. Mais je l’ai suivie et son histoire aussi. Elle souffre d’endométriose, a subi huit fausses couches… et s’est quand même servie de son histoire pour inspirer les autres en publiant un livre à succès sur ‘’Son combat contre l’endométriose’’. Quand je l’ai vue, je me suis dit : «  Tiens, c’est exactement ce genre de femmes qu’il me faut sur le plateau de Séqu’ELLES » … J’ai donc commencé à y travailler pour de bon et nous en sommes là aujourd’hui.”, a-t-elle expliqué.

Le lancement de Séqu’Elles était bourré d’émotions. Ludnear est sortie émue par la grande foule qui a accueilli bras ouverts cette initiative. “Tout a été bien que je ne l’espérais. J’ai failli mourir de stress pour finalement être soulagée par un public enthousiaste, décidé de supporter une initiative qu’il juge être louable”, déclare la fondatrice qui félicite et remercie son équipe pour sa motivation et son effort qui ont permis au lancement d’être une réussite. “Il l’a été. On doit encore s’améliorer mais on est satisfaits”, se réjouit-elle.

Autour du thème : “Tomber enceinte prématurément pour finalement accoucher d’un bébé mort-né. Comment avancer malgré les séquelles?”, la Fondatrice et Coordonnatrice de Demwazèl, Marcna Andy Pierre a confié son histoire sans langue de bois et avec plein d’émotions et d’humour au public de Séqu’Elles. Très prochainement, soit le 29 février, aura lieu la deuxième causerie au local de Cedel Haïti. Avec Marie Sophonie Louis, responsable principale de la Sélection Féminine Amputée, et la deuxième capitaine de cette même sélection, la causerie sera autour du calvaire des femmes amputées pratiquant le football en Haïti. Un sujet rarement débattu sur le tapis.

Cette équipe dynamique, motivée, est composée de Ludnear Diane Augustin, Fondatrice et Coordonnatrice; Madjina Antoine, Stayana A. Marc-Charles et Bertune Pascale Altidor, responsables de communication; Danaëlle Dominique, Ashley Jean-Joseph et Cleef Arryel Vilmar, membres de la coordination technique; Chrisna Aujour, Michelle S.W. Hamelissa Charles, Rucenthcia Jean-Louis, Sarah Gaëlle Torchenaud, membres de la coordination logistique.

Elle souhaite, par ses efforts convergents, atteindre son objectif principal : Que les histoires racontées sur le plateau de Séqu’Elles soient de réelles sources de motivation pour son audience. Que ça change leur façon de penser et les aide à aller de l’avant. “Ce serait génial aussi qu’on atteigne le plus grand nombre de gens possible et que les histoires deviennent le crédo de toutes les femmes au monde qui ont surmonté un passé difficile”, espère Ludnear Diane Augustin.

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