(TripFoumi Enfo) – Des poursuites contre ceux qui ont organisé et financé l’insurrection ayant semé le chaos dans la capitale brésilienne ont été lancées. Deux mandats d’arrêt ont été émis.
Le 8 janvier 2023, le palais présidentiel du Brésil a été envahi et vandalisé par des partisans de l’ex-président Jair Bolsonaro. Suite à cet acte terroriste, les vandalistes ont été poursuivis. Anderson Torres, un proche allié de l’ex-président Jair Bolsonaro, est pointé du doigt comme étant parmi les instigateurs de ce mouvement.
Les autorités brésiliennes ont intensifié leurs efforts, mardi 10 janvier, pour punir les responsables de l’assaut de bâtiments officiels à Brasilia, avec des mandats d’arrêt contre deux anciens responsables.
Anderson Torres, ancien ministre de la Justice du leader d’extrême droite, fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge de la Cour suprême pour collusion présumée avec les émeutes de dimanche en tant que secrétaire à la sécurité de la capitale, poste dont il a été démis après les événements.
Des quelque 1 500 partisans de Bolsonaro interpellés après les incidents de dimanche, 527 suspects ont été incarcérés, ont annoncé les autorités. Ces bolsonaristes refusent de reconnaître l’élection du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, investi le 1er janvier.
Le Brésil entend combattre avec fermeté le terrorisme, ces putschistes qui veulent instaurer un régime d’exception.
