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“Je vis en Haïti. Je vais mourir bientôt”

(TripFoumi Enfo) – Parler d’Haïti aujourd’hui, c’est mettre à l’index le quotidien mouvementé d’un peuple. Un quotidien rythmé par le concert des armes automatiques des bandits armés, par l’errance d’une bonne partie de la population, contrainte de presque tout abandonner. Assassinat, kidnapping, c’est dans ce contexte que le hashtag “Je vis en Haïti. Je vais mourir bientôt” a pris naissance.

Traduisant la radiographie d’une triste réalité, ce mot-dièse tourne déjà en boucle sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Lancé par la journaliste et entrepreneure Cyndie Régis, ce message poignant est l’expression des âmes désemparées qui tirent une énième fois la sonnette d’alarme sur la situation mortifère d’Haïti : des gens tués, kidnappés, violés par des bandits lourdement armés.

Pourtant, les autorités semblent dépassées par les évènements. En septembre 2022, les membres du gouvernement ont signé une résolution sollicitant une aide militaire étrangère en Haïti. Plus de 6 mois après, le pays est encore contrôlé par des gangs armés imposant leurs lois à la population civile.

Plusieurs communes du département de l’Artibonite sont prises en otage par l’association criminelle baptisée “Gran Grif”. Ce lundi 20 mars, la base “Kraze baryè”, dirigée par Vitelhomme Innocent, a assassiné au moins 9 personnes sur la Route de Frères.

À quand des actions concrètes face au phénomène de l’insécurité en Haïti ? Entre-temps, beaucoup d’Haïtiens continuent de quitter le pays à cause du grand banditisme et de la misère qui battent leur plein. C’est l’expression des âmes désemparées qui tirent une énième fois la sonnette d’alarme sur la situation mortifère d’Haïti : des gens tués, kidnappés, violés par des bandits lourdement armés.

Pourtant, les autorités semblent dépassées par les évènements. En septembre 2022, les membres du gouvernement ont signé une résolution sollicitant une aide militaire étrangère en Haïti. Plus de 6 mois après, le pays est encore contrôlé par des gangs armés imposant leurs lois à la population civile.

Plusieurs communes du département de l’Artibonite sont prises en otage par l’association criminelle baptisée “Gran Grif”. Ce lundi 20 mars, la base “Kraze baryè”, dirigée par Vitelhomme Innocent, a assassiné au moins 9 personnes sur la Route de Frères.

À quand des actions concrètes face au phénomène de l’insécurité en Haïti ? Entre-temps, beaucoup d’Haïtiens continuent de quitter le pays à cause du grand banditisme et de la misère qui battent leur plein.

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