Lorsque nous nous réveillons et nous nous posons une série de questions sur nous-mêmes, sur notre destin de peuple, les réponses tardent à jaillir. Que se passera-t-il avec nos politiciens et grands commerçants haineux du pays ? Nous ne savons rien pour l’instant de ce qui leur est réservé, mais, nous savons que la dynamique du pouvoir veut qu’on mette toujours en place des stratégies pour le conserver, le prendre ou l’influencer. Donc, celui-ci peut être un jour aux mains de ceux qui étaient oppressés.
Nous ne sommes pas aussi banals dans nos pensées comme le font croire “les Seigneurs du monde”. Nous parlons et nous continuons à parler entre nous. Nous définissons nos stratégies. Quant au discours et actions concrètes, nous attendons le bon moment. Quel bon moment ?
Dans ce que nous vivons à l’heure actuelle, il est urgent d’aborder les vrais problèmes du pays. Les problèmes structurels et structurants. Nous nous questionnons sur le besoin d’intégration nationale qui préoccupe régulièrement les masses laborieuses et populaires haïtiennes. Comment aborder cette question épineuse ?
Le vide créé au sein de nous à partir de la mise en place du chaos nous met apparemment dans un déni. Nous sommes un peu, semble-t-il, dans un attentisme permanent. Vérité ou mensonge ? Comment en sortir si c’est le cas.
Nos enfants, qui sont pour le moment à l’école, à l’université, nos professionnels qualifiés, privés de travail, seront tous jetés dans la poubelle comme la génération 80, mangée par une crise permanente ? “On se questionne !”
