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Afrique du Sud : arrestation de la présidente démissionnaire du Parlement pour corruption

En Afrique du Sud, la présidente du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a été arrêtée ce jeudi 4 avril 2024. Son arrestation intervient alors qu’elle s’était rendue d’elle-même à la police dans le cadre d’une enquête pour corruption sur des faits remontant à l’époque où elle était ministre de la défense.

Langaj

Suite à des soupçons de corruption, Nosiviwe Mapisa-Nqakula avait annoncé sa démission. Au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, elle était présidente depuis 2021 et membre du tout-puissant comité exécutif national (NEC) du Congrès national africain (ANC).

Dans sa lettre de démission, la présidente du Parlement avait déclaré qu’elle ne pouvait pas continuer à occuper ses fonctions à cause de la gravité des accusations très médiatisées dont elle faisait l’objet, ajoutant qu’elle quittait son poste afin de préserver l’intégrité de l’institution et se concentrer sur l’enquête ouverte contre elle.

Âgée de 67 ans, Mme Mapisa-Nqakula est accusée d’avoir perçu de forte somme d’argent alors qu’elle était ministre de la défense (2014-2021). Elle est en outre accusée d’avoir reçu environ 114.000 euros en pots-de-vin, d’après les informations rapportées par la presse sud-africaine.

Plusieurs partis de l’opposition, notamment l’Alliance démocratique et les Combattants de la liberté économique (Economic Freedom Fighters, EFF, gauche radicale), s’étaient réjouis de la démission de la présidente du Parlement sud-africain. Par ailleurs, le Parlement a indiqué que la présidente serait remplacée par son adjoint Lechesa Tsenoli.

Langaj

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