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“M vle viv nan Peyi m”

(TripFoumi Enfo) – Les haïtiens n’ont pas tous un niveau économique adéquat pour quitter Haïti au besoin, d’autres n’ont vraiment pas l’envie d’aller s’installer dans d’autres pays en dépit de l’aggravation des situations et finissent par y rester.

Ces catégories de citoyens ne font qu’une demande : celle de rester dans leur pays sans être forcés à le quitter, sans être traqués, intimidés ou menacés par le climat d’insécurité. C’est la raison fondamentale de plusieurs mouvements organisés par des jeunes.

Contre le kidnapping, plusieurs citoyens ont organisé des sit-in et manifestations dans les rues de Port-au-Prince et des zones avoisinantes. Les agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ont fait usage excessif de gaz lacrymogènes pour empêcher les rassemblements des citoyens honnêtes.

Pourtant, les bandits (ayant des avis de recherche) des gangs fédérés ont organisé une manifestation sans qu’aucun incident n’a été enregistré et ce, sous la haute surveillance des autorités policières.

“Nou vle viv nan peyi n” qui est la seule demande des citoyens haïtiens paraît de plus en plus difficile, puisque l’exécutif, qui devrait s’assurer du bien-être, de la sécurité de sa population, s’allie avec avec des gangs armés que pour la conservation du pouvoir.

Aujourd’hui, la vie nocturne n’existe plus à Port-au-Prince. Dès 8hPM, la rue est presque blanche. Les supermarchés ne fonctionnent presque plus au delà de 6h PM. Les boîtes de nuit sont quasiment vides. C’est ainsi qu’est Haïti depuis près de trois ans.

“Que faire?”, la question qui reste sans réponse jusqu’à date.

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