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Au moins 1 mort et plusieurs blessés par balles à Port-de-paix

La situation dégénère d’un instant à un autre, et ceci, dans le pays tout entier. Des militants politiques, partout, pour présenter leurs revendications dont le mobile est la pénurie de carburant

Si Carrefour s’est réveillé avec des larmes après avoir perdu un fils hier, sous les balles d’un agent de la Police Nationale d’Haïti, et, Delmas connait lui-même des troubles de circulation, comme est-il dans presque toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince, Tabarre, Cabaret pleure le départ d’un policier lâchement abattu ce mardi matin. Ce n’est pas tout.

Le département du Nord-ouest en particulier la ville de Port-de-paix qui est, pour nombreux, une ville paisible, se met hors de l’ordinaire pour dresser leur protestation au vu et au su de tous.

Cette ville, située assez loin de la capitale, a connu deux journées de mobilisation anti-gouvernementale, en cette crise de carburant qui plane sur les dix départements du pays. Crise à laquelle aucune réponse officielle n’est encore donnée, malgré l’impatience manifeste des citoyens qui dressent des barricades enflammées et tout autre matériel obstruant la circulation.

D’après les informations parvenues à la rédaction de TFE, le bilan de la mobilisation de ce mardi 17 septembre, à Port-de-paix est un peu lourd. On a enregistré au moins 1 mort plusieurs blessés par balles et plusieurs véhicules incendiés, une information confirmée par le président des maires du Nord-ouest, titulaire du conseil municipal de Chansolme, Hodès Mertil.

Les protestataires qui dénoncent la rareté du carburant, exigent du même coup le départ du président de la République, Jovenel Moise.

Jusqu’ici, personne, à part les autorités, ne peut prévenir la fin de cet état chaotique caractérisé par l’incapacité des citoyens de vaquer librement à leurs occupations. Donc, la fin des tragédies ne peut être encore annoncée.

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