Depuis l’expansion du Covid-19 dans le monde, le prix du baril de pétrole s’est vu regressé totalement sur le marché international. Ainsi, plusieurs voix se sont élevées en Haïti pour réclamer une réduction aussi sur le marché national. Une idée que Guyler C. Delva, journaliste, partisan et défenseur du pouvoir en place, rejette de toutes ses forces.
À l’emission Matin Caraïbes, diffusée sur les ondes de la Radio Caraïbes, dont le journaliste est l’un des animateurs, il n’a jamais lâché l’idée. Selon lui, revoir les prix du pétrole à la baisse en cette période de crise serait une «abérration grave» puisque, dit-il, actuellement, c’est la principale source de revenu de l’État haïtien. Ainsi, diminuer le prix du carburant en Haïti plongera le gouvernement en place, déjà en difficulté de résoudre les problèmes de la population, dans des situations encore plus douloureuses.
Pour rappel, en juillet 2018, lorsque l’administration Moïse-Lafontant voulait augmenter le prix de l’or noir, Guyler C. Delva, ministre de la Communication d’alors, était au devant de la scène pour justifier cette volonté. D’après lui, le gouvernement n’avait pas d’autres choix sinon qu’augmenter les prix. Une action qui, le même jour, soit le 6 juillet 2018, allait occasionner la première version de «pays lock». Souvenez-vous des conséquences… Le voilà encore aujourd’hui entrain de décourager la diminution des prix du pétrole sur le marché haïtien. L’administration Moïse-Jouthe l’entendra-t-elle comme en 2018? Les prix du carburant seront-ils revus à la baisse en Haïti? Et quelles conséquences aura une telle décision, ou l’inverse? Il n’est que d’attendre.
