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La FJKL soutient l’idée d’une transition de 18 à 24 mois après l’assassinat de Jovenel Moïse

(TripFoumi Enfo) – “L’organisation d’élections hâtives dans un pays en crise de décomposition générale n’est pas la voie royale pour arriver à la démocratie”, ce sont entre autres les paroles qui expriment la position de la FJKL sur la question des prochaines élections en Haïti. Après l’assassinat crapuleux du Chef de l’Etat en sa résidence privée dans la nuit du 6-7 juillet 2021, la FJKL dit encourager la recherche d’un consensus minimal avec les forces politiques, sociales et religieuses du pays.

Sans langue de bois, la Fondasyon Je Klere exprime sa position sur la crise actuelle et propose un moyen d’aplanir la situation. “Il faut la mise en place d’un pouvoir de transition qui inspire confiance, capable d’entamer la tâche de la modernisation de l’Etat, du renforcement des forces de sécurité et d’organiser les élections générales et correctes et propres”, a écrit la FJKL.

Selon l’organisme de défense des droits humains, cette transition doit durer entre dix-huit et vingt-quatre mois, temps minimal, selon elle, pour parvenir à l’organisation d’élections libres, honnêtes et crédibles.

Si les acteurs internationaux pensent qu’il faut rapidement trouver une solution pour organiser les élections, la FJKL pense au contraire que le “pike devan” va déboucher sur une crise plus majeure.

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