La PresseSécurité

FòdèzPipo : «Alo Izo! Du passage! Depuis la Ruelle Chavannes! Se alye w la»

(TripFoumi Enfo) – De scandale en scandale. La ruelle Chavannes fait résonner son nom jusqu’à l’extrême. Lorsqu’il ne s’agit pas d’une question de fonds d’assainissement séparé entre journalistes d’une émission de débat, c’est une affaire d’alliance entre journaliste et chefs de gang.

Bob C, de son vrai nom Roberde Céliné, est impliqué dans un nouveau scandale, après l’affaire de Mélissa Pierre Louis où il a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec elle alors que celle-ci était à la recherche d’une aide financière pour subvenir aux besoins de son enfant. Des messages vocaux rendus publics au cours de cette semaine par la personnalité des réseaux sociaux, John Colem Morvan, montrent qu’il est de connivence avec des bandits armés.

Le journaliste présentateur vedette de l’émission « Premyè Okazyon » s’est allié aux chefs de gang qui sèment la terreur à l’entrée sud de la capitale, leur donnant une somme d’argent afin qu’ils ne laissent passer que ses véhicules, faisant ainsi de l’insécurité une opportunité pour dévaliser des gens – alors qu’il s’autoproclame FòdèzPipo (Father’s people = Papa pèp). Pour traverser cette vallée de la mort surnommée Martyr-Sang, il vous faut entre 200 et 350 dollars américains, c’est bien la toute nouvelle entreprise de Bobi. Face à cette réalité, l’insécurité ne fait que commencer à l’entrée sud de Port-au-Prince.

Si certains journalistes refusent de traiter ce sujet sous peine de perdre leur affinité avec d’autres journalistes soutirants, et/ou d’éventuelles nominations dans les médias proches de Bob C et son patron, il reste et demeure inacceptable qu’un journaliste soit de connivence avec des puissants chefs de gang qui sèment la pagaille dans la société.

Considérant qu’à la ruelle Chavannes, le niveau du scandale n’empêche pas le journaliste épinglé de continuer à « manipuler, berner la population », Roberde Céliné dit Bob C va continuer sans doute avec l’émission, tout en gardant son lien étroit avec ses amis-chefs de gang qui lui créent une belle opportunité par le maintien du climat de terreur à l’entrée sud de la capitale.

Il y a des temps où le journaliste et présentateur vedette de l’émission TI KOZE AK TT avait signalé qu’il y aurait une étroite collaboration entre certains journalistes et des gangs armés. Des bandits de la région métropolitaine ont même le contrôle de plusieurs médias numériques. Des journalistes travaillent pour le compte de ces malfrats armés qui imposent leur loi en toute impunité au sein de la société haïtienne. Face à cette situation, il faut que l’AJH, l’ANMH, l’AHMI, le RENAMEL et d’autres associations de médias se réunissent en toute urgence pour assumer leur responsabilité.

Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker